La figure du PDG est souvent dépeinte comme un symbole de succès et de détermination inaccessibles. Cependant, derrière cette image se cache une réalité complexe qui implique des questions touchant à la fois la santé mentale et les performances professionnelles.
Selon Luciana Lima, neuropsychologue et professeure à l'Insper, des conditions comme le syndrome de l'imposteur et la vulnérabilité émotionnelle sont fréquentes chez les cadres supérieurs. «Toute personne peut développer ces conditions, indépendamment de sa réussite ou de sa compétence apparente extérieurement», souligne-t-elle.
La « syndrome de l’imposteur » est un phénomène psychologique dans lequel les individus remettent constamment en question leurs propres réussites et éprouvent une peur persistante d’être perçus comme des « imposteurs », même lorsqu’ils atteignent des niveaux élevés de réussite.
Selon un récent rapport de Korn Ferry Consulting, environ 711 TP3T des dirigeants et 651 TP3T des cadres supérieurs ont déclaré avoir ressenti les symptômes de cette syndrome, qui comprennent une faible confiance en soi et des sentiments d'incompétence ou de manque de préparation pour leurs responsabilités. **Explanation of Changes and Considerations:** * **"TP3T"**: This is a critical issue. The original text is likely using a placeholder or a code that doesn't translate directly. I've simply kept it in the translation as is, because it's unclear what this represents without more context. If it represents a specific metric (perhaps a population number, or a coded value for a particular variable used in the survey), then the best approach would be to replace the placeholder, but I lack the necessary information for that. * **"syndrome"**: The use of "syndrome" is a common and natural translation of the Portuguese, even if the exact nature isn't known. This remains the most suitable translation. * **"executivos seniores"**: Translated to "cadres supérieurs" which is the more natural and common French business term. * **"diretores executivos"**: Translated to "dirigeants" or "dirigeants exécutifs". I chose "dirigeants" as it's more direct and easily understood. **Further Considerations for a more accurate translation:** If you can provide more context, including what the report is about and the particular methodology behind the report, the placeholder TP3T can potentially be clarified and give us a better translation. Otherwise, the presented translation is the most accurate and natural considering only the part of the text provided.
Pour de nombreux PDG, en particulier dans des environnements concurrentiels et exigeants, ce sentiment peut être exacerbé par la pression constante des résultats et la nécessité de maintenir une image de succès à tout prix », complète la neuropsychologue.
Au-delà du syndrome de l'imposteur, la vulnérabilité émotionnelle est un autre aspect important à considérer. Les PDG sont fréquemment confrontés à des décisions difficiles, à des critiques sévères et à une charge de responsabilité importante. Cela peut conduire à un état où la pression du poste et l'isolement des décisions de leadership peuvent profondément impacter le bien-être mental de ce professionnel.
La vulnérabilité émotionnelle ressentie par les professionnels dans leurs fonctions déclenche une série de conséquences qui peuvent se faire sentir dans les domaines de la réputation, de la carrière, des relations et de la confiance acquise. Cet état peut influencer de manière significative la prise de décisions stratégiques et la dynamique interpersonnelle au sein des organisations, ajoute Lima.
L'neuropsychologue souligne également que la vulnérabilité ne doit pas être perçue uniquement de manière négative. « Accepter, assumer et partager ce sentiment avec son équipe et/ou son organisation peut réduire la sensation de fraude et la pression d'agir comme un super-héros ou une super-héroïne », précise-t-elle.
Face à cette difficulté, il est fondamental de promouvoir une culture d'entreprise qui valorise l'authenticité et le soutien émotionnel à ces professionnels. « Reconnaître et gérer ces conditions non pas comme une faiblesse, mais comme une réalité humaine partagée, est essentiel pour le succès individuel des PDG, mais aussi pour le bien-être général au sein des organisations », conclut Luciana Lima.

